Lundi 12 septembre, la CPME a répondu présent à l’invitation du ministère du travail à la présentation de sa feuille de route.
Avec comme horizon le plein emploi, Olivier Dussopt, ministre du Travail, et Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, ont décliné 8 chantiers prioritaires aux partenaires sociaux :
- « Rénover le service public de l’emploi par la création de France Travail » d’ici 2023 afin de réduire les ruptures de parcours.
- « Réformer l’accompagnement des bénéficiaires du RSA [avec notamment des engagements réciproques] et mieux insérer les publics les plus éloignés de l’emploi ».
- « Poursuivre le déploiement du Contrat d’engagement jeune » (CEJ) avec un premier bilan en septembre, la sélection de projets en octobre et un nouveau bilan en mars 2023.
- « Faire évoluer l’assurance chômage » avec la prolongation des règles actuelles issues du décret de carence de 2019 jusque fin 2023 et l’ouverture d’une concertation sur la modulation de l’indemnisation en fonction du marché du travail.
- « Amplifier la dynamique de l’apprentissage » avec l’objectif d’1 million de contrats par an à la fin du quinquennat et l’ouverture d’une concertation sur la prolongation en 2023 des primes exceptionnelles.
- « Préparer les actifs aux compétences de demain » avec notamment la simplification de la formation professionnelle et des parcours sécurisés en cohérence avec les transitions.
- « Soutenir l’emploi des séniors et garantir l’avenir de notre système de retraites » avec de nouvelles politiques de prévention pour les carrières longues et l’ouverture d’une concertation sur les scénarii du système de retraite pour l’avenir.
- « Travailler mieux » avec le sujet des rémunération, l’ouverture de concertations sur le partage de la valeur et le compte épargne temps universel (CETU).
François Asselin a rappelé les priorités de la CPME.
D’abord, sur le marché du travail avec une volonté d’arriver à raccrocher au monde du travail, les demandeurs d’emploi. Il a rappelé que le système de l’assurance-chômage devait rester assurantiel. Il a souligné qu’un chef d’entreprise ne comprenait pas la mécanique qui rend possible le bénéfice des allocations chômage suite au refus d’un CDI, au terme d’un CDD sur un même poste.
Par ailleurs, il a plaidé pour que les partenaires sociaux se saisissent de l’emploi des séniors avec un meilleur accompagnement. Dans ce cadre, il a appelé de ses vœux une réforme des retraites.
Enfin, François Asselin a précisé qu’il était important de réformer le système des lycées professionnels pour les tourner vers les besoins des entreprises.
Consulter le dossier de presse du ministère du Travail sur la feuille de route sociale