L’export est à la portée de tous à condition de se poser les bonnes questions et de prendre les précautions indispensables. Trop souvent, exporter paraît insurmontable et pourtant…
Voici quelques conseils pour vous lancer en mettant toutes les chances de votre côté.
Tout ce qu’il faut savoir avant de vous lancer
Assurez-vous :
- D’avoir une capacité de production suffisante : qui dit exporter, dit produire plus. Il faut que vous puissiez suivre l’augmentation de la demande.
- De garder un suivi du client : plus de clients potentiels et de besoins à satisfaire, mais aussi plus de suivi financier et d’échéanciers à tenir à jour.
- De pouvoir faire du service après-vente : il faut que votre équipe soit prête et formée pour ce nouveau challenge
1. Faites-vous accompagner
Que ce soit par la CPME de votre département, par Business France, Bpifrance, les chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou des prestataires privés, l’accompagnement est essentiel.
La CPME et le CNCCEF (Comité national des conseils du commerce extérieur de la France) ont signé un accord en 2019 qui permet aux entrepreneurs de bénéficier d’un mentorat dans l’accompagnement à l’internationalisation.
Ce mentorat comprend un diagnostic d’un conseiller du commerce extérieur (identification de l’activité, définition des ambitions, de la stratégie etc.) mais aussi de la mise en relation et du partage d’expérience : vous pourrez poser toutes vos questions et avoir des réponses concrètes !
2. Privilégiez les pays proches
Sélectionnez d’abord les pays limitrophes. L’avantage : vous pourrez vous y rendre rapidement pour un coût limité.
Dressez une liste de pays adaptés à vos produits, puis obtenez des informations détaillées sur chaque marché. Ne vous lancez pas sur trop de marchés d’un coup, avancez petit à petit. Plus vous aurez réussi sur ces pays, et plus vous pourrez élargir votre zone géographique.
Ne vous risquez pas sur les marchés trop concurrentiels. Lorsque vous débutez à l’export, même en étant préparé et accompagné, vous êtes encore fragiles.
Renseignez-vous au maximum sur les pays que vous souhaitez toucher : quelle est leur culture ? Leur langue ? Leur façon de consommer votre type de produit ou de service ? Même si votre objectif est de faire du business, pensez humain d’abord.
Un portail a été mis en place par l’Union européenne (UE) pour vous faciliter vos démarches et vous permettre d’accéder à des informations utiles sur :
- Les tarifs douaniers en vigueur,
- Les procédures douanières,
- Les exigences techniques.
Il comporte un outil d’auto-évaluation (ROSA) pour vous aider à déterminer la règle d’origine de vos produits et il vous informe sur les accords commerciaux signés par l’UE (près de 80), qui vous permettent d’accéder aux marchés de certains pays tiers, dans des conditions avantageuses.
3. Ayez une équipe expérimentée
Il vous faut des personnes de confiance, motivées et aptes à travailler dans un environnement international qui s’engagent à long terme. Afin de partir à la conquête d’un nouveau marché, mettez en place une équipe de gérants, managers, banquiers et fournisseurs…
Les aides à l’export
S’internationaliser est un investissement, vérifiez l’état de votre trésorerie avant de vous lancer. Vous allez devoir investir d’argent : frais de déplacements, frais de prospection, création de structures ou filiales, recours à du conseil juridique, recrutement de personnel local…
Pensez à la rentabilité Les premiers mois, les coûts de démarrage à l’export sont souvent très élevés et les revenus faibles. Si vous faites affaire avec un partenaire étranger, les délais de paiement peuvent être plus longs.
Plusieurs outils ont été pensés pour aider les PME à l’export :
France Export
Dans le cadre du plan gouvernemental France Relance, un axe dédié à l’export propose :
Le chèque relance VIE (Volontariat à l’international) permet aux entreprises de bénéficier d’une aide financière pour intégrer un jeune qui l’aidera à développer et renforcer ses actions à l’international. Dans le cadre du plan France relance, il est prolongé et son montant est doublé.
- Date limite pour une demande de VIE : 30 juin 2022
- Date limite pour le démarrage des missions du jeune : 1er novembre 2022
Un webinaire pour les TPE-PME
La CPME a organisé un webinaire le 21 juin pour présenter les mesures du plan de relance correspondant aux besoins concrets des TPE-PME exportatrices et de celles qui souhaitent le devenir. En 1h30, les experts de Team France export ont fait un tour des outils, notamment financiers, permettant aux entreprises d’accélérer leur démarche export.